Un Festival au cœur
du Pays Bigouden
Entre concerts et spectacles, entre patrimoine et création, les Rencontres vous invitent à goûter à l’authenticité et à la beauté du pays. Chaque été, les Rencontres Musicales de Penmarc’h font vibrer la pointe du Finistère grâce à un collectif passionné de musiciens, artistes et bénévoles.
Pendant deux semaines, une dizaine d’événements mêlent concerts, ateliers et créations originales, dans des lieux emblématiques… ou secrets.
Le Festival invite à un véritable voyage : dans la musique, bien sûr, mais aussi dans l’âme du Pays Bigouden, entre terre et océan.

Ici, la musique se partage et se réinvente :
Le Festival se déploie dans un décor unique magnifié par la lumière changeante de l’océan, à la chapelle de la Madeleine, aux vitraux signés Jean Bazaine, au pied du phare et d’autres lieux à découvrir, sans oublier la proximité des ports et des paysages sauvages dont l’ambiance font la magie cette pointe bretonne.
Les concerts sont partagés par une vingtaine d’artistes talentueux tous engagés dans la création et actifs sur les scènes bretonnes, françaises et internationales.
Certains ont des racines bien ancrées ici, d’autres font rayonner Penmarc’h bien au-delà.
Le festival bouscule les codes en mêlant aux répertoires classiques des raretés, des créations contemporaines et musiques traditionnelles.
Les Ateliers sont ouverts à tous :
- Madeleine Académie de musique d’ensemble
- Chorale éphémère
- Spectacles pour enfants
- Rencontres avec de jeunes compositeurs
Le tout pour offrir un répertoire unique, vivant, enraciné dans le territoire et nourri des identités artistiques de chacun.
Un voyage musical à ne pas manquer !
Un ancrage à Penmarc'h
Tout commence ici, à la pointe du Finistère.
Là où la mer et la lumière se rencontrent, la musique a jeté l’ancre.
Depuis plus de 20 ans, chaque été se retrouvent à Penmarc’h,
musiciens, comédiens, chanteurs, danseurs — des amis de longue date, réunis par la même passion, la même envie de partager leur art dans une ambiance unique, généreuse et sincère.
Car tout est parti de rencontres : celles de personnalités marquantes du pays bigouden, comme le peintre Jean Bazaine, ses amis de théâtre Maurice Jacquemont et Roland Bertin, ou encore le prêtre ouvrier Yvon Buannic, fondateur d’Enfants du Monde-Droits de l’Homme, des personnalités inspirantes, des vies entières dédiées à l’art et à l’humain. Ils ont ouvert la voie.
Au début, c’était simple : une soirée, puis deux, à la chapelle de la Madeleine, pour soutenir l’action d’Yvon Buannic et contribuer à faire vivre les vitraux de Bazaine autrement, permettant à ce joyau du patrimoine de traverser le temps.
Et puis d’année en année, la vague n’a cessé de grandir.
Année après année, ils reviennent, entrainant d’autres amis artistes avec la même joie de se retrouver et de faire vibrer la chapelle de la Madeleine.
1ère édition des Rencontres Musicales de Penmarc’h.
L’association Piano à la Madeleine est créée afin de perpétuer cette tradition de partage et de transmission à travers la culture musicale et théâtrale.
Désormais les rendez-vous sont pérennes et le festival s’articule en deux temps :
Les soirées de musique de chambre à la chapelle de la Madeleine, associées à une académie de musique de chambre, et un atelier choral suivies d’un atelier spectacle pour les jeunes Salle Cap Caval.
L’esprit, lui, est resté le même :
authentique, convivial, profondément lié à ce territoire et à ses habitants .
Aujourd’hui, la magie continue, fidèle à elle même, toujours renouvelée.
Les Rencontres Musicales réunissent chaque été toutes les générations- plus d’un millier d’amateurs et professionnels, habitants et visiteurs, se retrouvent à Penmarc’h dans une même énergie portée par l’océan, le vent, et une histoire d’amitié forte.

Ce titre est plus disant qu’on ne le croit si on veut bien s’y pencher.
Il peut paraître étonnant que des interprètes, des pédagogues, des professionnels, enfin en vacances et loin de leurs classes, de leur administration de tutelle, de leurs horaires et de la pression de leurs représentations, désirent encore, enfin parvenus au calme du Finistère et au creux de leurs congés, faire de la musique, créer, enseigner, organiser des choeurs et des spectacles. Et ce, avec et pour une population bigarrée, intergénérationnelle et de tous niveaux mélangés.
La plupart des intervenants ont la chance de faire un métier qui, même s’il est incroyablement exigeant, prend sa source dans le plaisir et le jeu.
Si les vacances n’ont pas vertu à arrêter cette belle accoutumance, elles sont par contre l’occasion de revenir à l’essentiel: la rencontre, les rencontres. La musique est un ferment et sa pratique une simple fête.
Pas d’examen ou d’évaluation, ici, pas de réussite ou de pression, pas de critère d’entrée, de niveaux, de carrière ou d’âge. Non, le simple plaisir.Aucun des professionnels s’adonnant à ce plaisir estival n’oublie qu’il y a longtemps, qu’ils soient bretons ou parisiens, issus d’un milieu ouvert ou fermé à ces pratiques, leur vocation est née dans des conditions similaires, dans un collectif improvisé, dans cette enfance de l’art, dans le jeu pur et le regard ému des parents. Ce plaisir est donc à prendre au sérieux, il est souvent une promesse.
Eric Ruf,
Administrateur de la Comédie-Française